Vous trouverez ici des fiches pratiques qui vous permettront de faire le points sur les caractéristiques,
propriétés et bénéfices de divers nutriments et principes actifs.
Acide alpha-lipoïque
Également appelé acide thioctique, a longtemps été considéré comme une vitamine. En fait, cette substance antioxydante est fabriquée par un grand nombre d’organismes, dont l’homme. Elle participe à certaines réactions chimiques nécessaires pour fournir de l’énergie aux cellules.
Usages et propriétés supposées : l’acide alpha-lipoïque est utilisé dans le traitement des neuropathies (douleurs d’origine nerveuse dans les pieds, les jambes et les mains). Les neuropathies s’observent souvent chez les personnes atteintes de formes avancées de diabète et chez les personnes alcooliques. L’acide alpha-lipoïque était parfois utilisé dans le traitements des maladies de foie ou celui de certaines intoxications (par exemple, par des champignons vénéneux comme l’amanite phalloïde). Il pourrait également limiter les problèmes d’accumulation de plaques de graisse dans la paroi des artères (athérosclérose) et aider à la cicatrisation du muscle cardiaque après un infarctus.
Quelle efficacité ? Un médicament contenant de l’acide alpha-lipoïque est commercialisé en Allemagne dans le traitement des neuropathies, car son utilité est justifiée par plusieurs études. Son usage contre les maladies du foie a été abandonné par manque d’efficacité. Ses effets sur l’athérosclérose et les suites d’infarctus ont été observés chez l’animal, mais aucune étude n’a confirmé ces données chez l’homme.
Précautions à prendre : les femmes enceintes ou celles qui allaitent s’abstenir de prendre l’acide alpha-lipoïque. Chez les personnes diabétiques, cette substance peut provoquer une diminution du sang dans le sang (glycémie). De ce fait, les personnes diabétiques qui prennent l’acide alpha-lipoïque doivent surveiller leur glycémie et ajuster leur traitement pour éviter les malaises hypoglycémiques.
Origine, formes et dosage : d’origine synthétique, l’acide alpha-lipoïque se présente sous forme de gélules ou de comprimés. Il est parfois utilisé en injection intraveineuse. En Allemagne, il est prescrit à la dose de 300 mg par jour en plusieurs prises.
CLA - Conjugated Linoleic Acid
Le terme CLA - pour acide linoléique conjugué - fait référence à un mélange de différents isomères. Dont les deux principaux, le cis-9, trans-11 et le trans-10, cis-12, sont naturellement présents dans l'alimentation. En fonction des sources alimentaires, le CLA est présent dans des concentrations allant de 3 à 7 mg/g de matière grasse. L'homme en consomme entre 0,1 et 1 g par jour en fonction des pays. Des études réalisées avec des mélanges d'isomères majoritairement cis-9, trans-11 et trans-10, cis-12 en quantité équivalente ont montré des effets du CLA sur l'amélioration de la réponse immunitaire, anti-diabétique et anti-athérogène. Cependant, la plupart de ces études ont conclu à son action sur la réduction de la masse grasse et une augmentation de la masse maigre.
Par quels mécanimes ?
Le CLA agit principalement sur deux types de cellules: les adipocytes et les cellules musculaires. Les études ont montré que le CLA diminue l’activité de la lipoprotéine lipase (LPL), une enzyme qui transfère les triglycérides circulants vers les adipocytes. Les triglycérides sont la principale forme sous laquelle les matières grasses existent dans les aliments et dans le corps. En parallèle, le CLA stimule la lipolyse -vraisemblablement par dégradation des triglycérides stockés dans les adipocytes. Autre effet du CLA : il a été démontré qu'il augmente l'apoptose (suicide cellulaire) des adipocytes. Ce qui conduit à diminuer le nombre de ces cellules. D'autres études ont démontré que l'activité de la carnitine palmitoyltransférase (CPT) est augmentée par le CLA. La CPT est l'enzyme qui transporte les acides gras dans les mitochondries, où ils sont utilisés comme source d'énergie. En augmentant l'activité de cette enzyme dans les cellules musculaires, le CLA augmente le transport des matières grasses dans les mitochondries. Ce qui aboutit à une hausse de la production d'énergie à partir des acides gras (béta-oxydation). Ces observations et études pemettent de comprendre comment le CLA peut diminuer la masse grasse corporelle:
- diminution de la quantité de matière grasse stockée après le repas
- augmentation du métabolisme des graisses dans les adipocytes
- augmentation de la dégradation des acides gras dans les mitochondries
- diminution du nombre total d'adipocytes
- protection des tissus musculaires
Ces actions conduisent à une diminution du nombre et de la taille des adipocytes, qui aboutit à une perte de la masse grasse corporelle.
A quelles doses l'utiliser et dans quelles applications ?
Le CLA existe sous forme d'acides gras libres ou triglycerides. Si l'étude de l'effet de ces deux formes sur la composition corporelle et la balance énergétique ne montre pas de différence, il semble que la forme triglycéride soit recommandée pour la consommation humaine. D'une part, le produit n'a aucun goût, et d'autre part, c'est sous cette forme qu'il est naturellement présent dans l'organisme. La dose journalière recommandée varie de 1,25 à 3,75 9. Le marché de prédilection du CLA est le domaine des compléments alimentaires. Il est formulé soit seul, soit en association avec d'autres ingrédients pour des applications minceur. Mais le marché vers lequel lorgnent les fournisseurs de CLA est celui des aliments fonctionnels. Chose faite dans certains pays européens - l’Espagne par exemple - où des boissons laitières avec du CLA ont été lancées avec succès.
Allégations et pistes de recherches
Les études réalisées intégrées au support scientifique des fournisseurs permettent d’envisager dans le monde un certain nombre d’allégations: “réduction de la masse grasse corporelle”, “augmentation de la masse musculaire”, “réduction des effets secondaires d’un régime basse calorie”. Reste que de nombreuses recherches sont actuellement réalisées afin d’augmenter les teneurs en CLA dans les produits d’origine animale: viande et lait. Pourquoi? Tout simplement parce que le CLA suscite de nombreux intérêts en terme de santé publique, dans la mesure où il pourrait diminuer les risques de certaines maladies.
Tryptophane
Le tryptophane est un acide aminé protéinogène, caractérisé par l'existence d'un groupement indole sur sa chaîne latérale. C'est l'un des neuf acides aminés identifiés comme indispensables chez le sujet sain et aux différents âges de la vie. La concentration en tryptophane dans les protéines alimentaires vaire de 30 à 380 mg/100g suivant les matières premières protéiques (teneurs les plus basses dans les protéines de tubercules et de maïs, teneurs les plus élevées dans les produits carnés) (source Afssa).
L'apport moyen en tryptophane dans les populations occidentales est de 0,9 g/j chez l'adulte, Cependant, sa consommation est très variable. L'Afssa estime les besoins en cet acide aminé à 4 mg/kg/j.
Le tryptophane, absorbé le long du tractus intestinal par le biais de deux transporteurs, peut également franchir la barrière hémato-encéphalique par le biais du transporteur LAT1, commun aux acides aminés neutres indispensables.
Outre son rôle protéinogène, le tryptophane est utilisé dans deux voies métaboliques importantes. La voie de la tryptophane pyrrolase conduit à la synthèse de niacine. En pratique, 2/3 du besoin net en niacine est couvert par le métabolisme du tryptophane dans cette voie; le 1/3 restant doit être apporté sous forme de nicotinamide ou nicotinate alimentaire;
L'autre grande voie implique une première réaction d'hydroxylation catalysée par la tryptophane hydroxylase, conduisant à la formation de 5-hydroxytryptophane (5-HTP). Le 5- HTP est ensuite décarboxylé pour former de la 5-hydroxytryptamine ou sérotonine qui est un neuromédiateur et un composé induisant la contraction des muscles lisses. La sérotonine peut être catabolisée par la monoamine oxydase ou donner de la mélatonin~ par acétylation puis méthylation. L mélatonine est une neurohormone impliquée notamment dans la régulation des rythmes biologiques.
Le tryptophane est donc le précurseur indispensable de plusieurs composés particulièrement importants dans l'organisme.
Son rôle le plus connu et le plus important est celui de précurseur métabolique du neurotransmetteur sérotonine. De nombreuses études montrent qu'une élévation des concentrations de tryptophane dans le cerveau a pour résultat une augmentation de la libération de sérotonine. Celle-ci joue un rôle essentiel dans la régulation de l'humeur, de l'anxiété, de l'appétit et du sommeil.
D'autres neurotransmetteurs et produits chimiques du système nerveux central, comme la mélatonine, la dopamine, la norépinéphrine et la bêta-endorphine, voient leurs niveaux augmenter avec l'administration de tryptophane par voie orale. Peu de données lient le tryptophane à la modulation du système endocrinien. Ses effets sur les niveaux de cortisol sont inégaux.
L'administration de tryptophane pal voie intraveineuse stimule la sécrétion de prolactine et d'hormone de croissance mais aucune association semblable n'a été testée par voit orale. L'ensemble des publications disponibles à ce jour ne fournit pas de base suffisante pour justifier un supplémentation en tryptophane pour l'homme sain recevant une alimentation variée, équilibrée et avec un apport calorique suffisant pour couvrir ses besoins. Par ailleurs, I'Afssa considère que compte tenu du risque lié aux contaminants, il est nécessaire que le tryptophane doit de qualité conforme à la pharmacopée européenne.
Elle estime de plus que le risque de syndrome sérotoninergique lié l'association du tryptophane et de certaines classes d'antidépresseur ne peut être écarté, d'autant plus que les allégations associées aux compléments alimentaires contenant du tryptophane conseillent leur consommation en cas de dépression. L'Afssa considère qu'il n'y a pas d'élément scientifique s'opposant à l'apport supplémentaire (compléments alimentaires et enrichissements confondus) de tryptophane à la dose de 220 mg/j, sauf pour les personnes suivant un traitement anti-dépresseur pour lesquelles il est fortement déconseillé d'en consommer.
Chlorophylle
La chlorophylle est le pigment vert qui colore les algues et les feuilles des végétaux. Elle leur permet d’utiliser l’énergie lumineuse pour transformer en sucre le carbone, présent dans l’air sous forme de gaz carbonique. Il existe plusieurs types de chlorophylle. La chlorophylline est un dérivé synthétique de la chlorophylle parfois utilisé dans les compléments alimentaire.
La chlorophylle ressemble à l’hémine, seulement à la place du fer au centre de la molécule de l’hémine, le centre de la molécule de la chlorophylle est occupé par le magnésium.
Action régulatrice et dynamisant de notre organisme
La chlorophylle, absorbée par voie alimentaire sous forme de légumes verts, reste inefficace car elle est incluse dans les cellules des végétaux où elle est reste peu active en étant liée fortement aux protéines.
En revanche, la chlorophylle absorbée pure, elle se comporte comme un régénérateur sanguin en favorisant la formation de l’hémoglobine en particulier. La chlorophylle permet alors une véritable « transfusion » végétale, permettant de retrouver une grand dynamise et vitalité.
L’administration de la chlorophylle (0,05 g/kg) entraine une stimulation de la production d’hémoglobine et de globules rouges (augmentation de 70 à 83% des globules rouges) et normalisation des taux d’hémoglobine en 10 à 16 jours chez des animaux de laboratoires rendus anémiques.
Enfin, on a constaté qu’in vivo, la chlorophylle augmente la consommation locale d’oxygène, ce qui est un bon indicateur de la régénération cellulaire.
Action régulatrice de la fermentation intestinale
Les fermentations mycosiques (Candida albicans) sont très répandues dans notre société actuelle par l’utilisation très large et abusive des antibiotiques, des hormones, des corticoïdes et des immunosuppresseurs. Ces infections sont très difficiles à traiter. La chlorophylle a l’avantage de ramener à la normale la flore très perturbée lors des mycoses.
La chlorophylle a aussi un produit naturelle pour agir sur notre hygiène intestinale quelque soit les pathologies en présence.
Action de piégeage des métaux lourds
La chlorophylle a la propriété de piéger les métaux lourdes par le biais de liaisons covalentes stables.
C’est un moyen pour aider les sujets en contact régulier avec des produits chimiques de s’en débarrasser (en bâtiment en utilisant de la peinture, industriels, dentistes, …etc).
Par sa propriété de piégeur de métaux lourds, la chlorophylle pourra aider les fumeurs et ceux qui décident d’arrêter de fumer de se débarrasser de la nicotine amenée par la cigarette.
Action antimicrobienne avec neutralisation des effets des toxines bactériennes
Plusieurs mécanismes ont été proposés pour expliquer l’effet de la chlorophylle et la chlorophylline pour combattre les odeurs.
La chlorophylle a la propriété e se lier de façon très solide, et d’immobiliser les composés toxiques microbiens, et en particulier les composés indiques.
Le cas de P.vulgaris se développant en présence de chlorophylle produit seulement de faibles quantités d’hydrogène sulfuré, d’ammoniaque et de composés methyl-indoliques.
Un des mécanismes permettant d’expliquer ces activités biologiques de la chlorophylle. Il doit être lié à l’affinité de la chlorophylle très importante à des protéines, afin de complexer ces protéines en modifiant ainsi leurs propriétés.
Action cicatrisante
La chlorophylle favorise la réparation et la cicatrisation des tissus après son application sur la peau ou les muqueuses.
En clinique, on sait que la chlorophylle active les fibroblastes, et réduit le temps d’épithélialisation.
Il a été observé qu’après traitement avec La chlorophylle, il y’avait une augmentation du nombre de capillaires locaux, et une accélération de la circulation sanguine locale, au niveau des plaies d’animaux traités.
Des études cliniques ont montré que l’application de La chlorophylle s’adaptait à toutes formes de lésions dermatologiques ou muqueuses, y compris dans le traitement des lésions gingivales.
Les lésions ulcéreuses cicatrisant mal présentant une diminution importante de la vascularisation locale, en particulier capillaire, par agglutination érythrocytaire. De plus, la formation de tissu fibreux est associée à l’apparition de produits toxiques venant de la nécrose des tissus ulcérés eux-mêmes.
Ceci conduit à un retard de cicatrisation avec rechutes ulcéreuses. Tous ces phénomènes peuvent être combattus par la chlorophylle.
Enfin, depuis 20 ans, de nouvelles applications sont étudiées de la chlorophylle. Par exemple puisque la chlorophylle modifie différentes réactions enzymatiques, elle a été évaluée dans le traitement des pancréatites, dont les lésions sont liées à des modifications induites par certaines enzymes. Les résultats sont très encourageants, et la douleur disparait en une semaine de traitement dans 80% des cas.
Les effets aussi antimutagènes de la chlorophylle ont été aussi étudiés. Elle se révèle très active contre de nombreux carcinogènes dans de nombreux tests.
Des résultats sont également obtenus dans le traitement par la chlorophylle dans des pathologies comme des infections systémiques (adjuvant efficace dans le traitement de la tuberculose par exemple), l’athérosclérose, le psoriasis et surtout sa propriété étonnante de réguler la tension artérielle.
Précaution
Les femmes enceintes ou celles qui allaitent doivent s’abstenir de prendre des compléments alimentaires avec de la chlorophylle ou de la chlorophylline.
Les éventuels effets indésirables observés sont la diarrhée et une coloration verte des urines et des selles.
En revanche, les études toxicologiques ont par ailleurs montré que la chlorophylle est extrêmement sûre et non toxique. Elle est reconnue sans danger et efficace par Food and Drug Administration (FDA).
Coenzyme Q10
Le coenzyme Q10, également appelée coQ10 ou ubiquinone, fait partie des substances nécessaire à la production d’énergie dans les cellules de presque tous les êtres vivants (ubiquitaire).
Le coenzyme Q10 est un transporteur essentiel du transfert d’électron dans la chaîne respiratoire mitochondriale pour la synthèse de l’ATP, et sa forme réduite (ubiquinol) agit un important antioxydant dans l’organisme.
Le coenzyme Q10 existe dans la nature sous deux formes : la forme oxydée (ubiquinone) et la forme réduite (uniquinol). Il existe dans plusieurs aliments dont la plus grande concentration de CoQ10 se rencontre dans les viandes, d’agneau et de bœuf en particulier et les poissons. Ses apports alimentaires moyens sont estimés à environ 10 mg/j. Il a été montré dans plusieurs études que l’organisme a besoin de 100 mg/j de CoQ10 afin de faire face à sa consommation. Ce qui ne peut pas être apporté par l’alimentation courante. La supplémentation en COQ10 a des effets bénéfiques chez les hommes pour le maintien de sa bonne santé sachant que les personnes qui ont des troubles cardiovasculaires, neurologiques, liés à des problèmes hépatiques et de diabète ont aussi des taux très réduites en CoQ10. Il est conseillé aussi comme complément alimentaire pour lutter contre le vieillissement et contre les maladies du parodonte et pour compenser les effets des statines sur les taux sanguins de coenzyme Q10.
Quelle procédure pour la fabrication du CoQ10 ?
Trois procédures de fabrication du CoQ10 sont utilisées : la fermentation par des levures, des bactéries et la synthèse chimique. La fermentation des levures conduit à un CoQ10 dans sa configuration « tout-trans », identique à la molécule native que l’on trouve dans la viande, le poisson.
La coenzyme Q10 est extraite des feuilles de tabac ainsi que la fermentation de canne à sucre ou de la betterave.
Aucun organisme OGM n’est utilisé au cours du process de fermentation qui s’appuie par ailleurs sur de très nombreuses études de sécurité (sur modèle animal et chez l’homme).
Le CoQ10 produit par synthèse chimique a une configuration isomérique cis (différent de la forme naturelle) et ne serait pas dépourvue d’impureté.
Absorption, métabolisme et biodisponibilité
Lorsque des doses de CoQ10 ont été données à des sujets consommant ou non des petits déjeuners, la concentration sérique du CoQ10 est variable, elle est plus élevée chez les sujets ne prenant pas leurs petits déjeuners, ce qui indique que l’alimentation augmente l’absorption du CoQ10.
La biodisponibilité du CoQ10 est très variable selon les effets matrices et les préparations galéniques. Compte tenue des effets bénéfiques démontrés du CoQ10 dans différents pathologies, plusieurs recherches ont été conduites pour améliorer cette biodisponibilité (nanoparticules, nanoémulsions, couplage avec d’autres molécules, …etc). Toutes ces préparations pourront augmenter la biodisponibilité du CoQ10 jusqu’à plus de trois fois.
Quelle efficacité du CoQ10 ?
Au japon et d’autres pays, la coenzyme Q10 est un médicament disponible sous prescription, destiné aux personnes souffrant d’insuffisance cardiaque chronique. Il est également prescrit pour avant les chirurgies cardiaques pour améliorer la résistance du muscle cardiaque aux baisses de l’apport en oxygène.
Fonction anti oxydante
L’ubiquinol est un puissant anti oxydant des lipoprotéines plasmatiques. Le phénomène du vieillissement est fondamentalement influencé par la CoQ10. La chaine respiratoire mitochondriale est une source très importante d’espèces réactives à l’oxygène (ROS), décrites comme jouant un rôle majeur dans la détérioration des structures cellulaires qui accompagnent le vieillissement.
Fonction cardiovasculaire
Le CoQ10 aide au maintien du système cardiovasculaire. Il existe des preuves de déficits en CoQ10 dans les cas d’hypertension, de défaillance cardiaques et des individus hyper cholestérolémiques sous traitement par la statine.
Plusieurs études sérieuses indiquent que lors de traitement contre l’excès de cholestérol par des statines, l’administration simultanée de coenzyme Q10 pourrait améliorer l’efficacité du traitement.
Les statines (inhibiteurs de la HMG-CoA reductase, médicaments hypolipidémiants) peuvent entrainer une baisse des taux de CoQ10, en dessous des teneurs nécessaires à tous les process cellulaires. Cette déficience induite par les statines peuvent être prévenue par uen supplémentation en CoQ10, sans aucun effet indésirable sur la baisse du cholestérol ou les propriétés anti-inflammatoires de ces médicaments.
Fonction énergétique
La Coenzyme Q10 participe à la synthèse de l’ATP au niveau mitochondriale et stabilise les membranes cellulaires, préservant ainsi une l’intégrité et les fonctions cellulaires. La Coenzyme Q10 est présumé important dans les activités sportives en améliorant les capacités physiques à travers l’activation de la libération d’énergie et ses effets favorables sur le métabolisme lipidique ainsi que par son action anti oxydante de protection musculaire.
Précaution
Les femmes enceintes ou celles qui allaitent doivent s’abstenir de prendre de la CoQ10. Les personnes qui prennent des médicaments anticoagulants doivent être prudentes, car cette substance pourrait diminuer l’efficacité de leur traitement. Enfin, les diabétiques de type 2 doivent surveiller leur glycémie, car des hypoglycémies ont été observées chez des patients sous CoQ10.
Rhodiola (Rhodiola rosea)
Plante vivace des régions froides de l'Asie et de l'Europe, possède des propriétés adaptogènes permettant d'augmenter de manière générale la résistance de l'organisme au stress.
Elle contribue à réguler l'humeur tout en augmentant les performances physiques (endurance) et intellectuelles (concentration et prise de décision)*. Sous la pression ou la fatigue, vous garderez votre lucidité et votre réactivité !
La Rhodiola rosea est aussi conseillée aux sportifs comme tonique musculaire puisqu'elle favorise une meilleure adaptation de l'organisme à l'effort physique et facilite la récupération.
Action Anti-stress et Anti-fatique
RHODIOLA est particulièrement recommandé en prévention de situations stressantes (examens, projets importants, surcharge de travail…) ou lors de surmenage.
En apportant 300 mg d'extrait sec de Rhodiola rosea, titré à 1% en salidrosides et à 3% en rosavine, ce complément alimentaire permet naturellement de faire face au stress et à ses conséquences (grignotages, fatigue, baisse de moral).
Des scientifiques ont évalué l'effet de l'administration de 170 mg d'un extrait de Rhodiola rosea pendant 14 jours sur les performances intellectuelles et la fatigue de 56 médecins, hommes et femmes, âgés de 24 à 35 ans, effectuant des gardes de nuit. La performance intellectuelle a été évaluée par des tests déterminant la vitesse de perception visuelle et auditive, la capacité d'attention et la mémoire à court terme. Un index de fatigue a été calculé à partir de cette batterie de tests. L'essai a été divisé en trois périodes :
- deux semaines de test avec la prise quotidienne d'un comprimé de Rhodiola ou un placebo,
- deux semaines sans traitement,
- deux semaines pendant lesquelles les traitements ont été inversés.
Dans le groupe prenant l'extrait de Rhodiola, une nette amélioration de l'index de fatigue a été observée pendant les deux premières semaines, ainsi qu'une amélioration des performances intellectuelles qui sont revenues à leur niveau de base pendant la période d'interruption du traitement. Par contre, la prise de Rhodiola rosea pendant les deux dernières semaines de garde de nuit n'a pas pu inverser de façon significative la baisse intervenue dans les performances intellectuelles.
L'effet de 100 mg quotidiens de Rhodiola rosea a été évalué dans une étude en double aveugle pendant 20 jours sur 60 étudiants indiens en médecine poursuivant leurs études en Russie. Cet essai a été réalisé pendant leur période d'examens de fin d'étude. En dépit de la faiblesse de la dose utilisée, les chercheurs ont constaté une amélioration du bien-être général, de la performance intellectuelle ainsi que du fonctionnement psychomoteur. Les étudiants ont rapporté une amélioration de leurs habitudes de sommeil, une diminution du besoin de sommeil, une humeur plus stable et une motivation plus importante pour l'étude.
Une étude randomisée en double aveugle contrôlée contre placebo a été définie pour étudier les effets antistress et stimulant d'une seule dose de Rhodiola rosea sur de jeunes hommes en bonne santé dans un contexte de fatigue et de stress. La population étudiée était constituée par 161 cadets militaires russes.
Entre 4 et 5 heures de l'après-midi, après une journée typique d'entraînement et d'exercices, ils ont été soumis à trois séries de tests différents de leur capacité de travail intellectuel :
- des tests d'évaluation de leur perception visuelle et du processus d'information,
- des tests d'évaluation de la mémoire à court terme,
- des tests impliquant des fonctions intellectuelles plus élevées.
Les cadets ont ensuite poursuivi leur service pendant le reste de la nuit et une partie de la matinée.
À 4 heures du matin, un groupe de cadets a reçu deux capsules de Rhodiola rosea (185 mg par gélule), un autre, trois capsules, un autre, un placebo et un quatrième groupe témoin n'a rien pris. Pour évaluer les résultats, les chercheurs ont créé une mesure calculée de la performance qu'ils ont baptisé l'index antifatigue (IAF). Cette mesure combinait la quantité de travail intellectuel accompli par unité de temps et la qualité de ce travail.
Les résultats ont montré que les cadets privés de sommeil et stressé qui avaient pris de la Rhodiola rosea étaient significativement moins fatigués que ceux ayant pris un placebo ou n'ayant rien reçu.
Action Adaptogène
Rhodiola rosea a été classée par la recherche scientifique russe parmi les adaptogènes. Ce terme, créé en 1947 par Lazarev, définit tout agent permettant à l'organisme de contrecarrer un stress néfaste physique, chimique ou biologique en générant une résistance non spécifique. On peut en fait comparer l'utilité d'une plante adaptogène à celle de l'entraînement d'un athlète avant une compétition. Elle prépare l'organisme à s'adapter au stress. Lorsqu'un événement stressant intervient, elle génère une adaptation généralisée qui permet à l'organisme de prendre en main sa situation de stress.
Les chercheurs ont montré qu'une supplémentation en Rhodiola rosea pouvait diminuer, voire prévenir totalement, les perturbations de l'axe hypothalamique-pituitaire-surrénal induites par le stress. La supplémentation semble avoir préparé les animaux à réagir de façon plus adaptée à une situation stressante.
Enfin, les mécanismes d'action proposée pour expliquer les propriétés adaptogènes de Rhodiola passeraient par sa capacité à influencer les niveaux monoamines (sérotonine, dopamine) dans le cerveau. Les changements des différents taux de monoamines dans le cortex cérébral et dans l'hypothalamus, suite à une exposition de Rhodiola résulteraient d'une inhibition des enzymes de dégradation de ces monoamines (les monoamines oxidases et catéchol-O-transférase). Certains auteurs ont suggéré que le Rhodiola favoriserait le transport des neurotransmetteurs dans le cerveau.
En conclusion, la Rhodiola peut être utilisée pour aider l'organisme à s'adapter en prévention chronoqie ou aiguë dévénements stressants.
Magnésium
Le magnésium est un minéral essentiel au bon fonctionnement de l'organisme humain. Il agit en relation étroite avec le sodium, le potassium et le calcium, avec lesquels il doit rester en équilibre dans l’organisme. Environ la moitié du magnésium corporel se trouve dans les os, le reste est localisé dans les muscles, le foie et d’autres tissus mous. Il est éliminé par les reins.
Indications
-Prévention des problèmes cardiovasculaires (AVC), du diabète de type 2 (régulation du taux de sucre sanguin), des crises d’asthme, de la récurrence des calculs rénaux, de l’ostéoporose
-Régulation du poids grâce à son rôle dans le métabolisme des lipides
-Amélioration des performances sportives, relaxation des muscles lisses, dilatation des vaisseaux et normalisation de la conduction nerveuse
-Soulagement : des douleurs associées au syndrome prémenstruel, aux menstruations et aux migraines, des crampes dans les jambes durant la grossesse.
-Traitement du trouble de déficit d'attention avec hyperactivité (TDAH), des problèmes de nervosité et fatigue et même des altérations du système immunitaire.
Autres usages thérapeutiques qui relèvent d'un suivi médical spécifique : injections pour l’éclampsie et la pré éclampsie, le tétanos, la neuropathie associée au cancer, etc.,.
Posologie du magnésium
•Il faut consommer chaque jour des aliments riches en magnésium
•Une supplémentation est souvent nécessaire on peut commencer avec un dosage de 300 mg par jour (2 cp INOVANCE Magnésium), avec un repas. Si nécessaire, on peut augmenter le dosage jusqu’à1000 mg par jour, sur avis médical.
Sources alimentaires de magnésium
Les légumineuses, les graines, les noix, les céréales entières, le germe de blé, les légumes à feuilles vert foncé et la levure de bière sont de bonnes sources de magnésium (éviter les produits ayant subi un processus de raffinage).
Il existe différents sels de magnésium : carbonate, chlorure, citrate, gluconate, hydroxyde, lactate, oxyde, picolinate, pidolate ou sulfate de magnésium.
Carence en magnésium
En plus d’un apport alimentaire insuffisant, d’autres causes peuvent entraîner une carence en magnésium :
•Prise de certains médicaments qui augmentent les pertes en magnésium: diurétiques, antibiotiques, cyclosporine (immunosuppresseur).
•Mauvaise absorption intestinale du magnésium causée par des maladies inflammatoires du tube digestif.
•Alcoolisme.
•Prise de contraceptifs oraux, d’œstrogènes.
Les premiers symptômes d’une déficience en magnésium sont des troubles digestifs, de la fatigue et de la faiblesse, des fourmillements, des contractions et crampes musculaires, irrégularité du rythme cardiaque et spasmes coronariens.
Précautions
Les suppléments de calcium peuvent diminuer l’absorption du magnésium, mais ne semblent pas avoir d’effet sur les réserves et les taux sanguins de magnésium. Jusqu’à présent, aucun cas de carence en magnésium n’a été rapporté à la suite de la prise de suppléments de calcium.
Contre-indications
•Maladies rénales graves.
Effets indésirables
•Aux dosages recommandés, les effets indésirables se limitent généralement à de la diarrhée ou à une irritation intestinale variables selon les sels utilisés.
Synergies et cofacteurs
• Vit B6
• Vit D
• Taurine
• Méthionine
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